“Le temps passe trop vite”, cette phrase que l’on répète constamment mais qui prend tout son sens une fois que l’on devient parent. Cela faisait plusieurs années que je m’imaginais ma vie de maman, celle qu’on attend parfaite et sans encombre. Mais forcement la réalité est toute autre.
Lorsque j’ai appris ma grossesse, j’étais loin de m’imaginer que l’année 2020 serait aussi particulière. Nous avions attendu ce moment si longtemps, et personnellement je voulais en profiter avec “le monde entier”. Malheureusement la pandémie nous a obligé à revoir notre façon de vivre au quotidien, et j’avoue que parfois je me suis sentie frustrée par cette situation.
Quand nous sommes rentrés à la maison tous les trois, le premier confinement est très vite arrivé. Le point positif c’est que Dad était en télétravail, ça lui a permis de pouvoir profiter de son fils à plein temps mais aussi d’être à mes cotés au quotidien. Parce qu’il ne faut pas se le cacher (et surtout quand c’est un premier enfant) notre vie prend un virage à 180 degrés.
On ne peut pas le nier, pour les parents novices que nous étions BabyBoy était un super bébé. Il était calme, réclamait à manger quand il fallait, dormait beaucoup et n’était pas un bébé pleureur. Aux alentours de quatre mois et demi il nous faisait en moyenne des nuits de 21h30 à 6h. Que demander de plus !
Nous avons commencé la diversification à 5 mois, et aucun problème de ce coté la monsieur adore manger ! (Un paradoxe quand on se souvient de la phase néonat !)
La vie suit son court, et même si j’aime mon fils plus que tout au monde, rester constamment à la maison commençait à me peser. J’avais besoin de bouger, de voir autre chose, de recommencer à travailler. Mais un problème (et pas des moindre) se posait : trouver un mode de garde.
N’ayant pas d’emploi pour le moment, je savais qu’une place en crèche n’était pas envisageable. Il fallait donc faire appel à une assistante maternelle.
Les coups de fils se sont enchainés…. Très peux de réponses et beaucoup de messages vocaux laissés. Au final sur une liste de X noms, une seule assistante maternelle avait une place disponible pour accueillir BabyBoy. Et par chance c’était la bonne !
Depuis ses 7 mois, BabyBoy y passe trois jours par semaine et s’y plait beaucoup ! C’est un grand soulagement pour nous parents de savoir que notre enfant ne pleure jamais au moment du départ.
Je sais que beaucoup sont inquiets au moment de laisser leurs enfants pour la première fois à quelqu’un que l’on peut considérer comme inconnu. Pour ma part, je n’ai jamais eu cette appréhension (suis-je anormale?!) et ce n’est pas faute d’avoir un caractère anxieux au quotidien !
La reprise du travail m’a fait du bien. Je travaille à temps partiel trois jours par semaine et c’est, je trouve, un bon compromis. Mais une chose me manque tout de même. A cause de ce foutu virus nous ne pouvons profiter de nos proches comme on le voudrait, et ça me pèse parfois.
BabyBoy évolue de plus en plus et à la vitesse de l’éclair ! Pendant son neuvième mois, en un week-end, il s’est mis assis et debout seul on en est resté bouche bée.
Ses nuits sont très bien calés maintenant, le soir c’est dodo à 20h et réveil aux alentours de 7h. Ça nous permet de profiter de nos soirées en amoureux avec Dad (enfin quand nous ne sommes pas trop fatigués !).
C’est enchainée la phase “rampage” et même si le quatre pattes a été plus long à acquérir, autant vous dire que depuis ce moment là nous passons notre temps à lui courir derrière ! Il va a une vitesse folle et surtout ne s’arrête JAMAIS.
Concernant l’alimentation, la diversification s’est très bien passée. Pour le moment, il n’a refusé aucun aliment (pourvu que ça dure !) et depuis ses un an il mange comme les grands (et non pour lui déplaire !).
Niveau langage autant dire que Mr n’est pas pressé, il a sa façon a lui de parler et communiquer. De toute façon chaque enfant va à son rythme, il ne peut pas tout faire en même temps.
Dans quelques jours, BabyBoy va avoir 15 mois, et c’est vraiment maintenant que l’on se rend compte à quel point il évolue.
La marche a été acquise à 13 mois, et même si le langage n’a pas vraiment évolué (même s’il a dit son 1er mot qui était polonais) niveau compréhension il nous étonne de jours en jours et nous rend tellement fiers.
Quand je retrace sa 1ère année, je me dis que notre parcours si compliqué pour l’avoir à nos cotés en valait vraiment la peine. Alors oui on dit souvent “nos enfants on les aime mais on les aime encore plus lorsqu’ils sont couchés” mais aujourd’hui, je ne me verrais pas vivre sans lui et sans l’amour qu’il nous donne au quotidien.
Et vous comment avez vous vécu la première année de bébé ?