Comme je vous l’avais annoncé dans un précédent article, je vais revenir sur notre long combat pour enfin réaliser de notre rêve, celui de devenir parents.
Pour la majorité de couples, concevoir un enfant est une magnifique aventure faite d’amour et de moments intimes. Mais pour d’autres les choses s’avèrent plus compliquées.
Lorsque Dad et moi nous sommes lancés dans le superbe projet de fonder une famille, nous étions loin d’imaginer à quel point se serait difficile. Que ce soit sur le plan physique mais aussi psychologique. Un parcours semé d’interrogations, de déceptions et d’incompréhensions mais qui se fini de la meilleure des façons. J’espère à travers cet article donner du courage et de l’espoir à tous ces couples qui vivent cette situation si éprouvante.
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En août 2014, avec Dad nous avons pris la décision la plus terrifiante et excitante de notre vie, celle de faire un enfant.
Après mon contrôle annuel avec mon gynécologue, nous avons décidé que c’était le bon moment pour se lancer dans cette magnifique aventure. Mais les mois passaient et toujours aucune grossesse à l’horizon. Au début nous sommes restés optimistes et patients. Nous le savions, cela pouvait prendre plusieurs mois, surtout que je prenais la pilule depuis de nombreuses années. Et pour ne rien arranger, mes cycles étaient assez irréguliers.
Mais au bout d’un an toujours rien….
En septembre 2015, nouveau contrôle annuel et j’ai naturellement informé mon médecin de notre désir de fonder une famille, et ce, sans succès. Et la seule chose qu’il a trouvé à me répondre était qu’il fallait “travailler” plus … Ce n’était vraiment pas le genre de paroles que j’attendais ! À l’époque je travaillais en restauration, alors avec les horaires décalés pas toujours évident d’avoir des rapports programmés. Pour nous “aider”, il m’a proposé un traitement dans le but de régulariser mes cycles. Chose que j’ai refusé dans un premier temps car de ce coté là, les choses commençaient à se caler tout doucement.
Lors de ce rendez-vous, je n’étais absolument pas dans l’optique d’entamer de quelconques examens. Tout ce que je demandais c’était d’entendre des paroles rassurantes. Je suis ressortie de la consultation assez énervée et totalement incomprise.
Début 2016, le temps commençait à devenir long et j’ai tout de même choisi d’accepter ce fameux traitement. Au même moment, pour mettre toutes les chances de notre coté, j’ai pris la décision de commencer les courbes de températures et les tests d’ovulation.
Les jours défilaient et au 25ème jours du cycle, toujours aucune ovulation en vue. J’ai donc souhaité reprendre un rendez vous avec mon gynécologue, mais on m’a répondu que l’on ne pouvais me recevoir qu’à la fin du mois de septembre (je précise qu’à ce moment la nous étions en mars) !
S’en était trop j’avais besoin de réponses à mes questions ! C’était décidé, j’allais changer de médecin. On m’avait conseillé un gynécologue spécialisé en infertilité, et en plus de ça, les délais pour une consultation étaient rapides.
Le rendez-vous tant attendu était enfin arrivé ! J’étais à la fois anxieuse et impatiente. J’ai eu droit à une échographie pelvienne qui s’est avérée tout à fait normale. Après discussion, je suis ressortie avec plusieurs ordonnances. Une prise de sang pour nous deux, un spermogramme pour Dad et une hystérosalpingographie pour moi. Pendant cette visite j’avais enfin la sensation d’être prise au sérieux.
Les examens sont programmés et effectués assez rapidement. Les premiers résultats sont encourageants, pas de problème particulier à signaler. Il nous restait seulement les conclusions du spermogrammes à recevoir. Mais en attendant direction le sud de la France pour deux semaines de détente !
Grâce à ma courbe de températures et à mes tests d’ovulation, je savais que je devais être réglée au début de ma seconde semaine de vacances . Mais le mercredi, malgré quelques douleurs au ventre, toujours pas de nouvelle de mes amies les plus fidèles . J’avais beau être déçue à chaque cycles, j’ai continué à garder espoir. J’ai donc acheté un (même deux !) tests de grossesse.
La nuit passe et toujours pas de règles à l’horizon. Au réveil, stressée, j’ai effectué mon test : il était POSITIF ! Je n’en revenais pas, j’étais tellement heureuse ! J’ai tout de même confirmé ce test avec une prise de sang qui elle aussi était revenue positive. C’était officiel, j’étais enfin enceinte !
Mon bonheur fut de courte durée. Deux jours après notre retour de vacances, nous avions rendez-vous afin d’analyser tous les résultats des examens. Mais maintenant ça n’avait plus d’importance. Avant cet entretien, j’avais décidé de faire une seconde prise de sang pour vérifier l’évolution du taux d’hormones. Une fois dans le cabinet, j’ai annoncé la nouvelle au gynécologue. Malgré le jeune âge de ma grossesse, il m’a fait une échographie. On ne voyait pas grand chose mais tout paraissait normal.
Quelques minutes après cette entrevue, les résultats de la prise de sang étaient disponibles. Malheureusement, ce n’était pas bon. Les choses se sont confirmées dans la foulée avec des pertes de sang. Au fond de moi je le savais, c’était fini. Chose que m’a confirmée mon médecin l’après-midi même. J’étais anéantie. Plus rien n’avait d’importance pour moi à ce moment là.
En juillet 2016, un mois après cette fausse couche, j’ai eu un contrôle pour s’assurer que tout était bien évacué. Tout allait bien, nous pouvions reprendre les essais. Mais après avoir analysé le spermogramme, une question trottait dans ma tête : à quel point était-il mauvais ?
J’en fait part à mon gynécologue, ce n’est pas bon mais pour lui pas de nécessité d’en faire un second pour confirmer. Je suis repartie en pleurant avec un médicament permettant de booster mon ovulation. Prochain rendez vous en septembre au 9ème jours du cycle pour contrôle l’efficacité du traitement.
J’ai très bien réagi à la stimulation (j’ai su plus tard que c’était même beaucoup trop…). Mais le médecin m’a informé que j’avais des ovaires polykystiques. Bizarre, quelques mois plus tôt tout était normal à l’échographie !
Je suis rentrée encore une fois les yeux pleins de larmes, les mauvaises nouvelles s’accumulaient. Prochain contrôle fin septembre, afin de vérifier que mon ovulation avait bien eu lieu.
L’ovulation était bien passée on me dit au revoir….. Il ne me restait plus qu’à patienter pour le verdict qui fut encore une fois le même : négatif.
Je me sentais de nouveau seule et incomprise par les médecins. C’est là que j’ai décidé d’employer les grands moyens : direction la PMA.
C’est ici que s’achève la première partie de notre histoire. Mais je vous rassure tout est bien qui fini bien ! Pour connaître la suite, restez en ligne !
Oui pas facile d’être comprise et entendu par les gynéco . on a l’impression que c’est toujours de notre Faute , de ne pas avoir assez de relations sexuelles souvent mais quand ça vient pas malgré tous au bout de 18mois /2 ans on commence à s’impatienter et surtout à se mettre des choses en tête. Être OPK ici nous on connais ça de mère en fille et je n’ai pas était épargner 😢. Malgré toutes les batailles entreprisent on a réussit la plus belle chose au monde 😍 . warrior et surtout patient(e) pour les papa et maman 💖.
Rolala, quel début de parcours vous avez eu vous aussi… Dure dure tout ça…
Heureusement l’histoire se fini bien 🙂